L'origine des contes

Quelles sont les origines des contes? Quelles sont les raisons de leur succès? Nos recherches nous permirent de découvrir une évolution particulièrement intéressante, aux multiples changements et évolutions.

Nous découvrîmes ainsi que le mot conte provient du latin « computare », dont le sens était « énumérer, raconter des faits ». Suivant les époques et principalement après le Moyen Âge, le conte va concerner le récit d’anecdotes moins sérieuses, plus malicieuses et fantastiques qui amusent et instruisent.

Ce type de narration a pour thèmes de prédilections les aventures imaginaires ou fantastiques. L‘ancêtre du conte littéraire est très certainement le conte populaire, transmit à l’oral au cours de veillées. Toutefois, les contes populaires restait le plus souvent anonymes, à la différence des contes littéraires, qui peuvent être facilement rattaché à un auteur ou à une époque. Longtemps les contes furent considéré comme genres secondaires, amusants et peu sérieux. Néanmoins, le succès fut vif auprès du peuple, qui désirait l’opportunité de pouvoir s’évader dans un autre univers pour oublier un quotidien bien rude à l’époque. Les auteurs qui s’essayèrent à ces récits répondirent à ces demandes avec excellence, permettant de développer ce type de narration à son maximum et le répandant dans toutes les littératures mondiales.

Les contes suivent une structure narrative précise : la présentation d’une situation initiale, qui permet de mettre en place le fil directeur de l’histoire. Celle-ci commence souvent par « Il était une fois » et doit être rédigée à l’imparfait. Arrive ensuite l'élément perturbateur, qui permet de lancer l’action et l’intrigue. Le personnage principal subira alors de nombreuses péripéties, jusqu’à la résolution de l’élément perturbateur qui instaurera la situation finale.

Les personnages de contes suivent eux aussi des critères précis. En effet, le stéréotype de la marâtre souvent vicieuse et jalouse est très récurrent, tout comme celui du prince qui met sa vie en péril pour sauver une princesse en danger. Le plus souvent, les parents sont bons et aimants mais disparaissent, les frères et les sœurs s’entraident ou se retrouvent rivaux dans l’objectif d’une quête, et les adjuvants (ceux qui aident les personnages principaux) sont des fées ou des créatures fantastiques et imaginaires.

Différents types de contes existent, dont les plus appréciés sont les contes merveilleux (qui touchent au domaine de l'imaginaire avec des fées, des sorcières, des ogres…), les contes d’animaux (dont les personnages principaux sont des animaux, comme le vilain petit canard ou les trois petits cochons), ainsi que les contes réalistes et ceux qui mettent en scène des farces.

C’est le travail des frères Grimm, en Allemagne, qui donnera une orientation nouvelle au conte de fées. Les contes visent alors un publique averti, prêt à comprendre l’enseignement dispensé par l’histoire. Souvent violentes et négatives, les situations finales propulsent la réalité de la société au cœur du merveilleux, comme le fera le très célèbre Andersen, dont le succès l’encouragera à écrire quelque 173 contes, bien plus ironiques et osant présenter des histoires tragiques aux fin malheureuses, comme La Petits Marchande d’allumette.

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